Le tourisme est, pour l'instant, très peu développé à El Hajeb. Il est permis de s'en étonner si l'on considère les
nombreuses potentialités que renferment cette cité et ses environs immédiats.
La ville en elle-même offre déjà un certain nombre de curiosités, certes modestes, mais qui ne demandent qu'à être
mises en valeur pour constituer un projet de visite ou d'excursion. Citons l'avenue Hassan II et les vieux quartiers (en
cours de rénovation), la kasbah, le quartier Cantina, le grand marché du lundi, etc.
Mais les véritables richesses sont un peu à l'extérieur : tout d'abord la célèbre falaise ; ensuite, les non moins
fameuses sources ; l'immense plateau au sud-est, premier escarpement du Moyen Atlas ; sans oublier bien sûr la proximité
immédiate de la riche campagne du Saïs.
Ajoutons à tout cela les traditions berbères, encore très vivaces dans toute la région : fantasia, ahidous, musique
berbère, poésie amazighe, etc.
A EL-HAJEB il y avait deux hôtels: "LES ROCHERS" a fermé sa piscine le 1er avril 1968 suite à la noyade d'un jeune
tailleur surnommé PIPO. Peut de temps après les propriétaires, des allemands sont partis et depuis il est resté portes
closes. "LES PEUPLIERS" lui c'est une autre histoire. Loué à un escroc-voleur en 1960,il l a pillé et laisser en ruine.
Après plus de ving cinq ans de justice, les clefs furent rendus aux propriétaires sans indemnisation aucune. De nos jours
il y a encore un squatteur qui bloque une entrée et empèche tout investissement. Rassurez-vous bientôt il y aura deux
hôtels tout neufs dans la ville.
Lieux et monuments
- Les falaises
La ville d'El Hajeb est traversée du nord-est au sud-ouest par une ligne de falaises séparant les quartiers « d'en bas »
(en direction de Fès ou Meknès) de ceux « d'en haut », situés sur le plateau, au sud-est (Cantina, Chiba, etc.) Depuis ces
falaises — qui constituent précisément la limite du Moyen Atlas — on peut découvrir un panorama imprenable sur la plaine du
Saïs
Ces mêmes falaises sont par ailleurs trouées d'un certain nombre de grottes. L'entrée de l'une d'elles, nettement
visible depuis la route en direction de Fès, ressemble à la gueule ouverte d'un lion. Une autre curiosité : quelques
habitations troglodytiques ont été construites au pied même de ces falaises, dans les vieux quartiers situés derrière le
marché couvert.
Pour toutes ces raisons, les falaises d'El Hajeb constituent un lieu de randonnée exceptionnel, à quelques pas du
centre-ville.
- Les sources
La ville d'El Hajeb est réputée pour les nombreuses sources qui coulent sur son territoire. Certaines d'entre elles
jaillissent même au cœur de la ville — par exemple, la source Ain Khadem, située au milieu d'un très agréable jardin public
adossé à la falaise, ou encore, les sources Ain Boteghzaz, Ain El-Madani..
Dans les environs immédiats de la ville, on peut citer également la source Boubouda — laquelle jaillit au milieu de
rochers entourés de figuiers, sur le plateau, à quelques kilomètres au sud-est, après le hameau de Boukhou — ou encore, les
sources Ain Dhiba, Ain Aghbal, Ain Lhad, etc. Chacune d'elles peut faire l'objet d'une excursion très attrayante. mais
aussi ain salama
- L'avenue Hassan II
La ville d'El Hajeb semble s'organiser autour d'un axe essentiel : l’avenue Hassan II, qui dessert la plupart des
quartiers de la ville.
Cette longue artère de quatre voies, orientée nord-est (en direction de Fès) et sud-ouest (en direction de Meknès), est
à peu près parallèle à la ligne des falaises qui surplombent la ville. On y trouve, entre autres choses, de nombreux
commerces (cafés, épiceries, bazars et boutiques diverses), un bureau de poste, deux banques, la grande mosquée, la mairie,
le marché couvert, etc.
L'avenue Hassan II est empruntée quotidiennement par de nombreux véhicules faisant le va-et-vient entre le Saïs (Fès,
Meknès...) et le Moyen Atlas (Azrou, Ifrane...), ce qui génère parfois quelques encombrements. Malgré cela, cette avenue
constitue un lieu privilégié de rencontre et d'échange entre les citadins et les paysans des environs, ce qui en fait un
endroit toujours très animé, et très agréable à parcourir.
- La kasbah
La kasbah d'El Hajeb est située entre les quartiers Cantina et Chiba. Elle est entourée de remparts relativement bien
conservés.
Du temps du Protectorat, les vieilles maisons sans étage de sa médina étaient affectées aux soldats. Elles sont encore
occupées pour la plupart, mais sont pauvrement entretenues. Certaines d'entre elles sont pourvues de modestes jardins, ce
qui, ajouté à la tranquillité des lieux — les remparts isolent la médina du reste de la ville —, confère un certain charme
à ce quartier, malgré l'insuffisance évidente des équipements.
- Le quartier Cantina
Cantina se trouve sur le plateau sur la route menant à Azrou et Ifrane.
Pour l'essentiel, il s'agit d'un quartier édifié au cours de la première moitié du XXe siècle, sous le Protectorat, ce
qui explique le style de bon nombre d'habitations du type villas « à la française » : une maison coiffée d'un toit de
tuiles, le plus souvent entourée d'un jardin.
Cet aspect résidentiel « à l'occidentale » tranche un peu avec le reste de la ville mais ne nuit pas à l'agrément de ce
quartier, apprécié par les habitants autant que par les gens de passage.
Sur les toits environnants, ou sur les grands arbres, on peut observer de nombreux nids de cigognes ou de hérons
gardes-bœufs, oiseaux très communs dans la région.
à l'initiative du Gouverneur, les platanes arrachés pour agrandir l'axe routier entre Meknès et El Hajeb, ont été
récupérés puis replantés dans le jardin public « Lalla Amina ».
- Le lac sous la source Ain Dhiba
à partir du quartier Cantina, lorsqu'on se dirige vers les casernes, on peut découvrir, aux limites de l'agglomération,
un très beau lac artificiel récemment aménagé (2007) entre deux mamelons.
Cette retenue d'eau est alimentée par la source Ain Dhiba, située à quelques dizaines de mètres en amont. Le lac est
agrémenté d'un jet d'eau, de nombreux parterres de fleurs, d'arbres variés, de bancs et d'une bande de canards.
à voir le nombre de passants qui viennent s'y promener, on peut affirmer que ce site constitue un lieu de détente
particulièrement apprécié des habitants d'El Hajeb.