Près du village fut construite vers 1920 une gare (1923, vers Tanger-Fès) pour le nouveau chemin de fer à grand écartement
qui devait remplacer celui à voie étroite qui passait près de Sidi Slimane. Cette gare était connue comme lieu de
changement des trains au centre du réseau marocain. Elle réunissait les trois lignes :
. Sidi-Kacem Tanger
. Sidi-Kacem Meknès Fès Oujda
. Sidi-Kacem Kénitra Rabat Casablanca Marrakech
à la gare s'ajouta bientôt une raffinerie de pétrole SCP (Société Cherifienne des Petroles), qui a contribué au développement
de la ville, en créant des centaines d'emplois. Il faut savoir qu'au Maroc et jusqu'en 2008 il n'y a eu que deux
raffineries, celle de Sidi Kacem (SCP) et une autre à Mohammédia (LASAMIR,juste au nord de Casablanca).
A signaler qu'actuellement (début 2009) cette raffinerie (ex SCP) qui a été rachetée par la même société qui avait
rachetée auparvant celle de Mohammedia, n'est plus fonctionnelle mais reste donc comme un lieu de dépot de carburants.
D'autres unités industrielles ont vu le jour à Sidi Kacem comme par exemple une unité de réparation de bouteilles de
AFRIQUIA GAZ, leader marocain en distribution des gaz liquéfiés et en carburants.
Football à Sidi Kacem USK
Cette petit ville, connue pour sa raffinerie qui était poluante et à proximité de la gare des chmin de fer, et pour
sa confrérie (Zaouia) a eu une grande équipe de football (USK). Le Stade appelé "El akkid el Allam" qui se
trouve au milieu de la ville (capacité de 10 000 spectateurs) en est temoin. l’USK dont le symbole est le cheval n’a
remporté aucun titre, mais il a été vice-champion à deux reprises et a joué deux finales en coupe du Trône ( 1974/75) et
(1980/81).
Attractions touristiques près de Side Kacem
- A une trentaine de kilomètres : Volubilis et Moulay Idriss Zerhoun
- Situation géographique idéale de la ville pour base d'un "trip" varié dans le Nord-Ouest du Maroc : Meknès, Fès,
Ouazzane, Chefchaouen, Tetouan, Tanger, Asilah, Rabat, etc ...
Sidi Kacem: Fouilles archéologiques au site Banasa (article publié le 23.09.2004)
Une équipe d'archéologues maroco-française mène, jusqu'au 12 octobre prochain, des fouilles dans le site archéologique de
Banasa dans la commune de Sidi El Kamel relevant de la province de Sidi Kacem.
Les fouilles portant sur ce site classé comme monument antéislamique est plus connu actuellement sous le potonyme "Sidi Ali Boujnoun".
Selon une source du ministère de la culture, ces fouilles permettront de mettre en place une carte précise et détaillée de ce
qu'a été le site de Banasa à l'époque romaine et présente également des éléments de comparaison avec
les résultats des fouilles menées dans des sites romains similaires tels "Lixus", "Tamuda", et "Tamusida".
L'équipe archéologique marocaine est supervisée par l'Institut national des sciences de l'archéologie et du patrimoine (INSAP)
en collaboration avec une équipe française composée des chercheurs appartenant aux université Paris I, Rouen et au centre national de
la recherche scientifique de Paris.
Source : L'Economiste-MAP
Personnalités de la ville
- Colonel Abdelkader el Allam:
Il était un ancien joueur et dirigeant de l’USK. En 1973, El Allam a trouvé la mort sur le champ d’honneur au Golan en Syrie, et ce
lors de la guerre contre Israël. Le défunt est enterré au cimetière des martyrs de la ville de Kenitra chef lieu de la
region "gharb-cherarda-Beni h'sen".
- Général Ahmed Dlimi (1931 - 22 janvier 1983):
Né à Sidi Kacem,il était un général des Forces armées royales marocaines.
Dlimi était en tête des services de sécurité marocains et joua un important rôle comme support militaire de Hassan II.
Pendant son service (marqué par les années de plomb), il fut accusé de nombreuses violations des droits de l'Homme. Il
était censé être lié à la disparition étrange en 1965 à Paris du leader d'opposition marocaine de l'époque, Mehdi Ben
Barka. En 1983, Dlimi meurt dans ce qui a été officiellement rapporté par les sources marocaines comme un accident de
voiture. Cependant, certaines sources insinuent qu'il a été tué après avoir essayé d'organiser un coup d'état contre le
roi Hassan II, ou parcequ'il était devenu trop puissant, ayant été de ce fait une menace pour la monarchie.