- Plan d’eau Zerrouka : site apprécié des pêcheurs sportifs situé à 1 km d’Ifrane), alimente la ville d'Ifrane en eau
potable.
- Plan d’eau d’Ain Mersa : pièce d’eau aux alentours immédiats de la ville d’Ifrane (7 Km).
- Plan d’eau de Sidi Mimoun : étape privilégiée sur le circuit des lacs (à 22 Km d’Ifrane).
- Plan d’eau d’Amghass : situé à 26 Km d’Azrou, deux parmi le chapelet de plans d’eau aménagés sur cet oued, pour le
plaisir des pêcheurs de salmonidés.
Archéologie
La présence humaine dans la région remonte au Néolithique comme en témoignent des grottes telles que celles de Tizguite
ainsi que des vestiges archéologiques remontant à la Préhistoire, il y a 50 000 ans, la découverte de campements Atérien
(culture caractéristique du paléolithique du Maghreb) par le groupe de chercheurs de l'Institut des sciences de
l'archéologie et du patrimoine (INSAP) à Michlifen près d'Azrou à Ain Leuh (grotte d'ifri Ouberid), Zerouka, Ghabt, Al
Bahr et Itto et à El Hajeb et les vestiges trouvés (ossements, objets...). La présence des vestiges juifs marocains qu'on
attribue à Ifrane n'a aucun fondement ni historique ni archéologique, il s'agit d'Oufrane dans l'Anti-Atlas.
Ifrane moderne
Ifrane sera habitée plus tard par une population issue des deux grandes tribus berbères parlant le tamazight, les Béni
M’guild et les Béni M’tir et une partie des Ait Seghrouchen, tribus nomades qui se déplacent entre les pâturages
verdoyants de Timahdite et Azrou jusqu'aux confins du pays Zayanes.
Vue sa situation géographique comparable aux paysages de l'Europe, la création d'Ifrane est l'œuvre du secrétaire
général du protectorat au Maroc éric Labonne en 1928. Trois dates à retenir :
. Centre d'estivage pour les colons Français : arrêté viziriel du 16 septembre 1929.
. Puis municipalité : le 14 janvier 1947.
. Et province.
Le choix des colons s'inscrit dans trois cadres :
. Contrôle des ressources naturelles ;
. Compenser le dépaysement de la communauté française établie au Maroc par le site d'Ifrane à vocation estivale : Maurice
de Gandillac en est témoin.
. La garnison de Timahdit constitue un atout stratégique militaire qui sert de liaison entre Taza et Tadla dont le but de
faciliter les interventions militaires et cerner les tribus Amazighes hostiles à la présence coloniale notamment la tribu
des Zayanes sous la conduite de Mouha ou Hammou Zayani, Mouha ou Said d'Elkssiba et d'autres foyers insurrectionnels dans
le Moyen et le Haut Atlas réputés par leur hostilité envers les Iroumines (les chrétiens) et leur qualité de guerriers
nourrie par leur attachement à la terre, surtout après la défaite de France le 13 novembre en 1914 à Khénifra dans la
fameuse bataille d'Elhri qui représente la défaite la plus catastrophique d'Afrique du Nord, selon l'aveu même des
Français.
Notes et références
- IFRANE la perle du moyen atlas: première édition 2004: Larbi AISSA (1953-2005)
- The Aith Ndhir of Morocco: A Study of the Social Transformation of a Berber Tribe : Museum of Anthropology, University
of Michigan.
- Prelude to Protectorate in Morocco: Precolonial Protest and Resistance, 1860–1912 : Chicago: University of Chicago
Press, 1976.