Des origines aux guerres puniques : Le site de Volubilis, avec « toutes les caractéristiques d'un refuge naturel, du type de l'éperon
barré est occupé dès le Néolithique, mais il naît en tant qu'entité urbaine à l'époque maurétanienne,
où la ville joue le rôle de capitale du royaume de Maurétanie6, aux ive-iiie siècle av. J.-C. et se développe surtout au iie
siècle av. J.-C. Les vestiges les plus anciens, essentiellement haches polies, meules et également polissoirs, sont rares et trouvés
hors contexte archéologique. Des fouilles entreprises sous le quartier sud de la ville pourraient apporter la preuve d'une installation
néolithique.
Les Phéniciens puis les Puniques fréquentent très précocement les côtes africaines à partir du Ier millénaire av.
J.-C. et leur civilisation pénètre l'intérieur des terres à partir de comptoirs, dont Lixus et Tanger. Les Puniques de Carthage
fréquentent la zone géographique à partir du ive siècle av. J.-C. : avec les échanges commerciaux, la langue et les
institutions puniques pénètrent dans l'actuel Maroc. Quatre inscriptions en langue punique ou néo-punique ont été
découvertes sur le site, malheureusement fragmentaires. Des inscriptions en langue libyque ont également été retrouvées,
mais non encore déchiffrées.
Au nord du Maroc actuel, la ville intègre au iie siècle av. J.-C. le royaume indigène de Maurétanie qui se développe,
même si les frontières en sont encore floues. La région est influencée par la civilisation grecque au travers de la diffusion des
objets. Cette influence grecque passe d'abord par Carthage, avant d'être le fait de Grecs présents à la cour numide.
Les techniques de constructions et les artéfacts retrouvés soulignent cette même influence. Cependant la cité, comme la
Maurétanie, combat Carthage aux côtés de Massinissa, allié des Romains. Dans les guerres puniques, les rois maurétaniens jouent
« un jeu complexe d'alliances et de retournements ». Baga s'allie à Massinissa contre Carthage. La cité reste à l'écart des
circuits commerciaux méditerranéens jusqu'au règne de Bocchus, mais à la fin du iie siècle av. J.-C., la situation
évolue grâce à des importations, entre autres, de céramiques, de vin de Campanie, d'huile et de garumB 1.
Une cité d'un royaume allié de RomeLe royaume maurétanien est unifié après la chute de Carthage en 146 av. J.-C.
à l'issue de la troisième guerre punique. Le roi Bocchus, à la charnière du iie et du ier siècle av. J.-C., est
également par la suite un allié de Rome contre Jugurtha, « dernière tentative d'un prince numide d'échapper à l'emprise
romaine en Afrique ». La Maurétanie de Bocchus s'étend vers l'est du fait de l'intégration d'une partie du royaume de Jugurtha.
Les fils de Bocchus Ier, Bogud et Bocchus, se partagent le royaume de leur père. Alliés tous deux de Jules César, ils prennent des
partis différents après les Ides de mars et sont donc partie prenante à la guerre civile romaine. Bogud, allié de Marc Antoine,
est tué en 38 av. J.-C. et le royaume de Maurétanie est réunifié. À la mort de Bocchus II en 33 av. J.-C., le royaume sans
souverain est administré par Rome qui installe des vétérans dans les colonies de Tingis, Banasa, Zilil et Baba.
Le roi de Numidie Juba Ier met fin à ses jours et son fils, le futur Juba II, est emmené à Rome où il est élevé au sein
de la cour. Il y reçoit « une éducation gréco-romaine très complète » et devient un des grands savants de son temps,
écrivant en grec ancien. La langue punique, attestée au iie siècle av. J.-C., se maintient dans sa composante néo-punique
à partir de 100-80 av. J.-C jusque sous Juba IID 2. Placé sur le trône en 25 av. J.-C. par Auguste, il est en 19 av. J.-C. marié à
Cléopâtre Séléné, fille d'Antoine et de CléopâtreB 1, et sa capitale est Iol, actuelle Cherchell, « creuset où
se mêlaient les cultures indigène, punique, grecque et romaine »E 2. Jérôme Carcopino (suivi par Prévot et d'autres) pense que
Volubilis est une résidence royale pendant son règne, mais cette situation ne dure pas et les indices d'une telle qualification sont
ténus, avec les Å“uvres d'art uniques que sont le portrait de Juba ou celui de Caton. Le souverain soutient Rome dans la répression de
révoltes numides.:
Le couple royal s'engage à « représenter fidèlement les valeurs de Rome, à les propager et à s'en faire les garants ».
Le mode de vie romain se serait développé à partir des couches sociales privilégiées dans les deux siècles de la
Pax RomanaE 3. La majeure partie de la population reste autochtone.
Ptolémée, son fils, lui succède en 23 apr. J.-C. Le royaume tenu par un « Roi allié et ami de Rome », cette dernière
profitait tout à la fois du commerce et de la sécurité pour deux provinces importantes, la Bétique et l'Afrique proconsulaire.
La ville, qualifiée d'oppidum par Pline l'Ancien (au début du « livre V » de son Histoire Naturelle), se développe sur plus de 10
hectares. Elle est protégée, sous le règne de Juba II, par une enceinte en briques crues, avec des maisons de même matière
à l'intérieur. La cité royale maurétanienne avait peut-être à cette époque une superficie de 12 hectares.
La cité maurétanienne est prospère, dispose de monuments importants et le commerce est attesté par les découvertes
archéologiques : céramique campanienne importée, amphores italiques Dressel « 18 », monnaies de Gadès et monnayage local en
particulier sous Juba II. La cité est ouverte aux influences extérieures durant cette phase de son histoire, punique puis romaine, ce qui
facilite peut-être la romanisation ultérieure. Après l'annexion de la Maurétanie à l'Empire romain, un tumulus est
élevé sur l'angle nord-est de l'enceinte. C'est certainement un monument commémoratif érigé à la mémoire des
soldats morts au cours de la guerre contre Ædemon. Avant la provincialisation de la Maurétanie tingitane, Volubilis est une cité montrant des
traits de romanisation : certains des magistrats comme le fameux Marcus Valerius Severus, portent des noms romains et sont inscrits dans la tribu romaine
Galeria, ce qui indique l'obtention de la citoyenneté romaine.
Volubilis sous le contrôle direct de Rome
Alliée indéfectible de Rome: L'empereur Caligula fait assassiner le roi maurétanien Ptolémée en 40 apr. J.-C..
S'ensuit une révolte contre l'Empire menée par Aedemon, affranchi de Ptolémée. Volubilis se range alors résolument dans
le camp des Romains en créant une milice d'auxiliaires qui contribue à l'anéantissement de la révolte. 20 000 hommes,
légionnaires et auxiliaires, sont nécessaires pour mater la révolte qui occasionne des destructions comme peuvent en témoigner des
traces archéologiques. La révolte se poursuit après la mort d'Aedemon et « l'ancien royaume maurétanien [est] livré
à l'anarchie ». L'appui de Volubilis à Rome lui coûte cher et la cité demande à un notable local, Marcus Valerius Severus, de
plaider sa cause auprès du nouvel empereur Claude et d'obtenir une récompense du fait « de leur loyalisme et de leur aide militaire ».
Cet appui témoigne d'un processus de romanisation antérieur à la mainmise totale de Rome.
Fin 42 apr. J.-C. ou début 43 apr. J.-C., l'Empire romain annexe le royaume de Maurétanie qui est divisé en Maurétanie
tingitane (avec Tingis comme capitale) à l'ouest et Maurétanie césarienne à l'est (avec Iol Caesarea comme capitale). La
province est gouvernée par un procurateur de l'ordre équestre nommé par l'empereur. Volubilis est récompensée de sa
loyauté par l'empereur Claude qui lui attribue en 4412 le statut de municipe romain : tous les habitants libres de Volubilis,
antérieurement pérégrins, sont désormais des citoyens romains. La cité obtient sans doute d'autres avantages, en
particulier dans le domaine du droit du mariage (statut de citoyen pour enfants avec femmes pérégrines), des successions, et également
des avantages fiscaux pendant dix ans.
Cette évolution du statut de la cité entraîne un programme de travaux importants et des changements majeurs au plan institutionnel et
religieuxF 2. L'occupation romaine est cependant ténue, les conquérants prenant essentiellement appui sur le réseau urbain
hérité de l'époque punique et des créations coloniales augustéennes. Volubilis devient dans l'Afrique romaine
« l'élément le plus avancé du dispositif [faisant] face aux tribus semi-nomades », avec trois camps associés et des tours, et
elle est reliée à la capitale de la Tingitane, TingisK 1,B 5. La cité déborde l'enceinte dès la seconde moitié du
ier siècle et des quartiers sortent de terre au iie siècle. À la fin de ce siècle et au début du iiie siècle, sous les
Sévères, une activité édilitaire importante touche les monuments publicsC 1.
Cité prospère intégrée à la romanité : La ville s'enrichit grâce à l'exploitation de son
arrière-pays et en particulier l'oléiculture et le commerce de l'huile, bien que située aux marges du monde romain et loin des côtes :
la cité volubilitaine est « emblématique [des] cités prospères de l'Afrique romaine ». Le mode de vie romain se diffuse par
l'adhésion des élites présentes, qui intègrent les institutions municipales mises en place sur le modèle romain, et
connues par des inscriptions : des décurions, deux duumvirs annuels et deux édiles chargés de missions spécifiques
(marchés, jeux, voirie). Ces élites se font bâtir des demeures pourvues de tout le confort de la vie romaine. La romanisation intègre
« les fonds punique et berbère ». Autonome, la cité est dirigée par des élites locales favorisées par le pouvoir romain
qui s'attache ainsi leur fidélité.
Ces élites accompagnent le développement de la parure monumentale du cadre urbain, « marques les plus évidentes de la romanisation »:
un forum, quatre édifices thermaux publics et des maisons sont construits. Un aqueduc apporte l'eau des sources du djebel voisin jusqu'à deux
fontaines publiques, les thermes et les maisons. Deux puits et une citerne complètent ce réseau. Les maisons se couvrent de toits à
double pente en tuiles romaines. Un temple avec ses lieux d'offrandes et de sacrifices se construit sur les pentes du tumulus. En 168-169, la construction
est limitée par l'édification d'un rempart avec huit portes, dont la porte de Tanger, et une quarantaine de toursJ 2. La superficie de la ville
est alors de 42 hectares. Des édifices publics sont agrandis, d'autres sont bâtis. Des maisons richement décorées de mosaïques sont
dotées de thermes privés. On trouve de nombreuses installations commerciales et artisanales. Un portique borde le decumanus maximus (voie
principale) depuis la porte de Tanger jusqu'au-delà de l'arc de triomphe, dédié à Caracalla pour le remercier d'avoir
accordé une remise des arriérés d'impôts à la province, remise connue par l'édit de Banasa.
Ces faveurs garantissent une forte prospérité pour les grandes familles, c'est une période de grands projets architecturaux qui
marque l'apogée de la ville au début du iiie siècle. Hormis la cité et l'espace protégé par les fortins, Volubilis
avait une zone d'influence dans laquelle vivaient des tribus berbères dont celle des Baquates
Après l'époque romaine
Cité livrée à elle-même : Le site connaît un fort ralentissement de l'activité édilitaire après les
Sévères. Les dernières traces d'une activité municipale sont constituées par deux autels et une base de statue
dédiée à Probus, empereur dont le règne prend fin en 282. Les deux autels dits de paix sont conservés au musée de
site de Volubilis : le premier est daté entre janvier 140 et décembre 140 et date du règne d'Antonin le Pieux ; réalisé sur
une pierre de remploi il s'agit d'une dédicace à l'empereur d'un Baquate latinisé, Aelius Tuccuda. Le second est daté du 6 mars
200 et le procurateur évoque Septime Sévère et ses fils, ainsi que deux princes baquates, dont Ililasen, fils d'Uret16. Douze
inscriptions évoquent les relations régulières entre Romains et Baquates lors de colloquia et permettent de renseigner l'aire d'influence
de Volubilis. Le prince baquate fait reconnaître son pouvoir tout en faisant allégeance à Rome et à ses divinités. Les
découvertes épigraphiques faites dans l'édifice dit palais de Gordien témoignent du déclin de la cité et de la chute
finale. En effet, une série de traités sont signés avec les chefs berbères locaux, et leur nombre augmente au fur et à
mesure que la ville devient plus vulnérable, et que les membres d'une tribu prennent plus d'assurance. Au temps du dernier traité, juste
quelques années avant la chute de la ville, les chefs berbères étaient considérés comme des égaux de Rome, et cela
est un signe de la perte de pouvoir de Rome dans la région. Les deux derniers autels inscrits retrouvés, de 277 et 280, évoquent « une
paix fédérée et durable », vÅ“u pieux car Volubilis est tombée quelque temps plus tard.
Vers 285, après la grave crise du troisième siècle, les autorités impériales romaines — armée et administration
— décident d'évacuer la ville et toute la région au sud du Loukkos et de se replier sur Tanger. La province romaine est alors
réduite de plus de moitié. Cette décision « participe plus d'une stratégie impériale de repli général en
Afrique du Nord que d'une aggravation de l'insécurité locale », basée également sur une localisation excentrée ainsi qu'un
moindre enjeu économique et stratégique. L'évacuation touche aussi les cités de Banasa et Thamusida. Les circonstances
précises restent méconnues. La Tingitane est rattachée alors administrativement à l'Espagne sous Dioclétien. Les
quartiers sont toujours habités au ive siècle.
Les habitants, « romanisé mais berbère[s] d'origine », « sont livrés à eux-mêmes » et l'activité de la
cité se réduit. La ville change et des transformations urbaines ont lieu, mais la transition n'est pas brutale. Le retrait des Romains se
traduit aussi par des changements de mode de vie. L'aqueduc n'est plus correctement entretenu et la ville se déplace : les habitants abandonnent les
parties hautes pour se rapprocher de la rivière, dans un nouveau quartier. Les maisons, d'abord entretenues dans le style romain par des
matériaux de remploi, sont peu à peu modifiées. Les institutions municipales tombent peu à peu en désuétude ; la vie
politique et municipale n'est pas connue à ce moment de l'histoire de la cité volubilitaine. Des témoins de liens ténus avec
l'Empire romain ont été découverts en fouilles, comme des monnaies des empereurs Constantin II, Constance II, Gratien et Théodose.
L'invasion des Vandales, venus d'Espagne en 429, et débarqués près de Tanger avec leur chef Genséric, marque la fin de
la période romaine.
La ville semble subir un tremblement de terre à la fin du ive siècle. L'habitat se déplace vers l'ouest à la fin du vie
siècle au plus tard et l'enceinte est construite ou réparée. Le latin reste en usage dans la ville au viie siècle, jusqu'en
681. Encore à la fin du viiie siècle, « la ville de Volubilis [est] une des plus importantes agglomérations du Maroc »
Déclin et fin de la cité : L'histoire médiévale du site est très lacunaire, présentant des sources arabes
« brèves, discontinues et souvent confuses ». Les premières mentions arabes sont datées de la fin du ixe siècle, alors que le site
est déjà abandonné. L'archéologie a permis de livrer des monnaies datées de Hassan Ibn Numan et Moussa Ibn Noçaïr, à
la charnière des viie siècle et viiie siècle.
Vers 600, l'habitat se replie progressivement sur la pente ouest, à l'intérieur d'une enceinte construite vers la fin du vie
siècle avec des matériaux de remploi. Les fortifications sont prolongées du côté de l'oued Khoumane. L'histoire de la ville
à cette époque est peu documentée. On construit de nouvelles maisons et le nouveau rempart, dit aussi enceinte tardive, grâce
à des blocs prélevés sur les édifices des autres quartiers. Dans la première moitié du viie siècle la zone
autour de l'arc devient une nécropole chrétienne.
En 681, la conquête islamique se répand dans tout le Maghreb, mais Volubilis va cependant obtenir une certaine indépendance au viiie
siècle à en juger d'après les monnaies préidrissides. Un quartier est occupé par les nouveaux maîtres du Maghreb au bord de
l'oued car de nouvelles populations s'installent. Les habitants de la cité se convertissent peu à peu à la religion musulmane, et
une monnaie locale est frappée ici de 722 à 789. L'époque islamique a livré des thermes et également des
cimetières. Les sources arabes témoignent de l'« islamisation précoce de la cité antique ».
En 788B 7 ou 789, Idrîs Ier, un descendant de Hasan surnommé Az-Zakî (vertueux) fils aîné d'`Alî et de Fâtima fille de Mahomet, s'enfuit pou
r échapper aux persécutions abbassides. Il s'installe à Volubilis, peut-être alors dominée par les Awraba, et la ville
lui sert de base pour ses expéditions militaires dans le processus de création du royaume idrisside, « signe d'un rayonnement local que
n'avait pas éteint l'abandon officiel ». La cité s'étend à l'est, et des monnaies d'argent et de bronze y sont
frappées de 789 à 825. Le quartier général des Idrissides s'installe non loin de l'oued Khoumane. Idris Ier est
assassiné en 791, « peut-être empoisonné par un émissaire du Khalife Haroun er Rachid, inquiété par cette
fulgurante ascension ». Avec la fondation de Fès par Idrîs Ier (789), ou par Idris II en 808, Volubilis perd encore de son importance en
abandonnant son rôle de capitale. L'archéologie rend compte d'une faible activité économique.
En 818, Volubilis accueille des Andalous chassés de Cordoue, et rescapés d'un massacre. Ceux-ci s'installent en bordure de l'oued
Khoumane. Le site continue d'être occupé de façon permanente jusqu'au xie ou xiie siècle, jusqu'à l'époque almoravide
de manière significative jusqu'au xive siècle.
Au xiie siècle, la ville est en ruines selon Ibn Saïd al Gharnati. Sous les Mérinides la ville est lieu d'un pèlerinage
dédié à Idris Ier suite à une apparition en 1318-1319, et le site est réoccupé. Le site est appelé Ksar
Pharaoun (château du pharaon) à partir de la seconde moitié du xive siècleJ 1. Jean Léon l'Africain l'appelle ainsi en 1550
dans une Description de l'Afrique. Le corps d'Idris Ier est transféré à Moulay Idriss Zerhoun. Le site est sans doute
occupé après les Mérinides mais sans laisser de traces archéologiques, attestant « une perte de vitesse après la
décadence mérinide.
La ville romaine sert de carrière pour les matériaux de construction. En effet, durant le règne du « roi bâtisseur » Ismaïl
ben Chérif, entre la fin du xviie siècle et le début du xviiie siècle, tout le marbre et autres piliers encore utilisables dans la
ville antique de Volubilis sont pillés et transportés à la cité impériale de Meknès. Cette
récupération est relatée par la tradition qui évoque également la construction du mausolée de Moulay Idriss à
ZehrounAB 1. Le site est encore occupé au xixe siècle, mais très faiblement.