Casablanca est la capitale économique du Maroc. Cette ville, premier pôle industriel du pays, concentre 55% des unités
productives et près de 60% de la main-d’œuvre industrielle. à elle seule, elle emploie 39% de la population active du Maroc
et représente 35% de la consommation électrique nationale. Première place financière du Royaume et du Maghreb, elle est le
siège de nombreuses entreprises nationales et internationales ainsi que de multinationales pour la région Afrique du Nord
et Afrique de l'Ouest.
Sa bourse est l’une des plus dynamique d’Afrique et se classe première du Maghreb, troisième d’Afrique après celles de
Johannesbourg et du Caire et troisième du Monde Arabe après celles de Riyad et du Caire avec une capitalisation de 60
milliards de dollars.
Les jetées du port de Casablanca symbolisent le dynamisme et l’ouverture de la cinquième ville et du deuxième port du
continent africain. D’ici partent les cargaisons de céréales et surtout de phosphates dont le Maroc est le premier
producteur et exportateur au monde.
Casablanca, deuxième grande ville africaine au plus grand potentiel de croissance inclusive
article Publié le 09.06.2014 par El Hadji Mamadou Gueye sur yabiladi.com
Casablanca figure parmi les grandes villes africaines au plus grand potentiel de croissance inclusive, selon l’African Cities Growth Index (ACGI), l’indice 2014 de croissance des villes du continent publié par Mastercard. Les villes de Rabat et Fès sont également placées dans le top 20.
Casablanca figure parmi les villes africaines au plus grand potentiel de croissance inclusive, selon l’African Cities Growth Index (ACGI), l’indice 2014 de croissance des villes africaines publié par Mastercard. La capitale économique marocaine est la seconde ville du contient selon ce classement publié ce lundi par le fournisseur des solutions de paiement. Elle arrive après Accra (Ghana), qui affiche, selon l’ACGI le meilleur potentiel en termes de croissance inclusive en Afrique.
En effet, « une croissance inclusive se produit lorsque les avantages d'une économie en expansion sont largement partagées avec la population », explique le Dr Yuwa Hedrick-Wong, co-auteur et économiste en chef au Centre MasterCard pour une croissance inclusive. « Nous croyons que l'urbanisation inclusive est une condition préalable pour une croissance inclusive, et donc l’ACGI est une loupe à travers laquelle les villes africaines peuvent être évaluées en tant que futurs destinations d'investissement », poursuit-t-il.
Infrastructures de transport
Casablanca est dotée d’une voie rapide urbaine de 22 km qui dessert la ville sur un axe est-ouest, ainsi que d’une
autoroute de contournement (A5) d’une longueur de 33,5 km qui donne naissance à 3 axes majeurs du pays ; l’autoroute
Casablanca-Rabat (A3), l’autoroute Casablanca-El Jadida (A6) et l’autoroute Casablanca-Marrakech (A7). La ville constitue
ainsi le nœud autoroutier le plus important du pays.
La ville est également desservie par l’aéroport le plus important du Maroc et du Maghreb, l’aéroport international
Mohammed V - Nouasser, situé à près de 30 km du centre-ville. Véritable hub pour la compagnie nationale Royal Air Maroc
avec ses 3 terminaux d’une capacité de 11 millions de passagers, il est desservi par 45 compagnies aériennes et relié à 70
destinations internationales. L’aéroport a vu transiter plus de 5 millions de passagers en 2006. Il dispose également de 2
terminaux frets d’une capacité de 150 000 t/an.
Casablanca est desservie par Al Bidaoui, un réseau express régional ferroviaire (RER) comprenant huit stations. Par
ailleurs des trains navettes rapides (TNR) desservent également la banlieue nord-est, vers Mohammédia et Bouznika et la
banlieue sud vers Berrechid.
Le plan de déplacement urbain, finalisé en 2006, prévoit, dans le cadre du projet Casa 2010, le développement d’un
réseau de transport de masse comprenant notamment deux lignes de métro, trois lignes de tramway et une nouvelle ligne de
RER. Ce réseau pourrait voir le jour dès 2011.
Le port de Casablanca avec 54% du trafic portuaire national est le premier port du Maroc et le quatrième d’Afrique. Il
traite chaque année plus de 20 millions de tonnes de marchandises et 500 000 conteneurs.
La ville de Casablanca dispose de deux gares principales ; Casa-Port et Casa-Voyageurs qui enregistrent 8 millions de
passagers annuellement.
Casablanca, 4e ville la plus attractive en Afrique
La métropole souffre de plusieurs lacunes en matière d’infrastructures, de système éducatif et de santé. Casablanca occupe la 18e place sur l’indice société et démographie. En revanche, elle est en tête de liste sur le volet économique.
L’Afrique attire plus que jamais les investisseurs étrangers. Cet intérêt est suscité par la croissance démographique du continent, son capital humain ainsi que sa classe moyenne dont les habitudes de consommation ne cessent d’évoluer. C’est en tout cas ce qu’a révélé l’étude réalisée par le cabinet international de conseil PWC sur «le potentiel d’attractivité des métropoles africaines».
Pour réaliser ce palmarès des 20 villes africaines les plus attractives, le cabinet s’est basé sur quatre indicateurs principaux, en l’occurrence l’économie, les infrastructures, le capital humain et la société & démographie. Ce sont respectivement Le Caire, Tunis et Johannesburg qui ont occupé les trois premières places.
Déséquilibre social marqué à Casablanca
Casablanca arrive au 4e rang à cause de certaines lacunes en matière d’infrastructure, de système éducatif et de santé. En revanche, la métropole est classée première selon l’indice économique car elle abrite le plus grand nombre de sièges de multinationales. Les vulnérabilités de la capitale économique sont multiples. Il s’agit principalement du déséquilibre des classes sociales au sein de la ville et de la faiblesse de son PIB. Concernant l’indice infrastructures, la plus grande ville du Maroc est classée 5e, au moment où Le Caire et Tunis occupent respectivement les deux premières places du classement. S’agissant des facteurs société et démographie, Kampala, en Ouganda, occupe la première place, suivie de près par Le Caire.
A cause de son taux de criminalité jugé trop élevé, Casablanca occupe la 18e place. Enfin sur le plan du capital humain, Tunis a une nette longueur d’avance sur toutes les autres villes africaines et cela grâce à la performance de son système de santé et de son système éducatif. Alger et Le Caire figurent également dans le top 5, alors que Casablanca est 9e. Les équipes du cabinet ont également mené une deuxième étude portant sur les villes où existent les opportunités d’investissement. Cette étude s’est basée sur des critères purement économiques dont principalement la croissance du PIB, le climat des affaires et la croissance de la classe moyenne. On retrouve ainsi, en haut du classement, des villes subsahariennes, à l’image de Naïrobi ou encore Accra, au Ghana. Rappelons que ces études qui seront publiées de manière biennale se veulent comme un outil de prise de décision pour les investisseurs étrangers voulant se lancer dans le marché africain.
source : Imane Trari. La Vie éco www.lavieeco.com 2015-06-13
Casablanca, la ville maghrébine au plus fort potentiel de croissance inclusive, selon MasterCard
Le nouvel indice de croissance inclusive des villes africaines de Mastercard vient de paraitre et le Maroc est bien représenté. Casablanca reste n°2 sur le continent et occupe la première marche du podium au Maghreb, tandis que Rabat et Fès, toujours dans le top 20, améliorent leurs positions.
Cette année encore, Casablanca est la deuxième grande ville africaine en termes de potentiel de croissance inclusive, après Maputo (Mozambique) et devant Lagos (Nigéria), Abidjan (Côte d’Ivoire) et Dar Es Salam (Tanzanie), révèle l’indice 2015 de croissance des villes africaines (ACGI), publié ce mercredi 2 décembre par Mastercard. Ce qui fait de la capitale économique du Maroc la métropole maghrébine au plus fort potentiel de croissance inclusive.
Investissements, infrastructures, gouvernance,… les points forts.
Pour mémoire, l’ACGI est déterminé sur la base d’un modèle d'évaluation prenant en compte, entre autres, le PIB par habitant, l’accès à l’électricité et à l’eau pour la population urbaine, la santé, l’éducation, la bancarisation des citoyens, la participation des investissements directs étrangers dans le PIB ou encore la croissance des dépenses des ménages. D’autres indicateurs comme la qualité de la gouvernance, le contrôle de la corruption, la croissance démographique, la stabilité politique et l’absence de violence, l’urbanisation et la part de la classe moyenne sur l’ensemble de la population y sont également intégrés.
74 villes sont ainsi classées en trois catégories : grande (plus d’un million d’habitants), moyenne (entre 500 000 et un million) et petite (moins de 500 000). Quatre tranches de croissance inclusive sont retenues : haute (plus de 50 points), moyenne-haute (40-49,99), moyenne-basse (30 à 39,99) et basse (0 à 29,99).
Casablanca tire donc bien son épingle du jeu, puisque la ville réussit à rester dans la catégorie « croissance inclusive moyenne-haute », bien qu’ayant perdu près de 5 points (47.275 en 2014 / 42.791 en 2015). Sa performance est « soutenue par le fait que le Maroc jouit d’une certaine stabilité dans une région turbulente » qu’est l’Afrique du Nord en général, selon les auteurs du rapport qui évoquent également un niveau élevé dans l'investissement en capital fixe, les infrastructures, la santé, l'accès à l'électricité, l'eau et l'assainissement. La capitale économique marocaine se démarque en outre par le développement des télécommunications et l’efficacité de la gouvernance, un volet sur lequel elle emboite le pas à Kigali (Kenya) et aux villes sud-africaines en tête. +1 point pour Rabat et Fès.
De plus, le Maroc parvient à placer deux autres villes dans le top 20, Rabat et Fès, respectivement 15ème et 17ème avec des scores qui s’améliorent d’un point.
Ailleurs au Maghreb, Tunis dégringole dans l’indice, perdant plus de 8 points. La capitale tunisienne qui arrivait, en 2014, en tête des villes moyennes est tombée au 6ème rang avec 38.634 points. Oran (Algérie) par contre a progressé de 5 points et se classe 7ème dans la même catégorie.
L’indice de croissance des villes africaines a pour objectif de fournir aux gouvernements les données qui leur permettent d’évaluer leurs forces et faiblesses, afin d’améliorer leur croissance tout en contribuant au bien-être des habitants. « Les villes sont des passerelles permettant d’atteindre le marché mondial. Leur assurer un fonctionnement efficace permet de leur donner de solides bases », indique le Dr Yuwa Hedrick-Wong, co-auteur et économiste en chef au Centre MasterCard pour une croissance inclusive.